Souffleuse de mots, Mademoiselle Martine égrène, tout au long des seize titres du Temps du féminin, des moments de vie précieux, des récits imaginaires, des histoires et des voix de femme qu’elle incarne avec émotion, empathie et tendresse, animée par la mémoire des femmes qui ont marqué sa vie et qui vivent encore en elle.
Autant de rencontres croisant textes poétiques, musique, voix, illustrations, en compagnonnage avec des artistes associés.
Dans la lignée du chant poétique antique, dans une version déclamée sobre et éthérée, la voix inspirée porte la musique des mots sur les rythmes du dancefloor.
Emouvante, légère, la voix, d’une simplicité voulue, laisse toute place aux textes ciselés, dits, chuchotés, chantés, à une poésie qui palpite où le réel est transfiguré et la spiritualité du monde révélée.
Les musiques mêlent synth pop, chant et narration ; pulsions rythmiques, souffles et respirations soutiennent et entrelacent les mots. Ici pas de couplets-refrains obligatoires ; la prose, les grains de voix se laissent aller selon l’inspiration et la vibration. Un mélange de genres qui propose même en toute liberté une voix a cappella sur un tambour solitaire.
Les chants s’ancrent dans une actualité sombre : guerre, féminicide, migration, crise climatique, parlent avec sensibilité d’amour, de rupture, de deuil, abordent avec délicatesse la fin de vie, questionnent notre relation avec l’intelligence artificielle.
Les mots témoignent du lien fusionnel de l’artiste avec la nature, d’une relation heureuse, sensuelle et profonde avec les éléments, le monde minéral, végétal et animal.
L’étrangeté et le mystère qui se dégagent révèlent une vision animiste d’un monde où sortilèges et transformations sont le point de départ de l’histoire, son propos ou son apogée.
Les textes imagés rendent le réel onirique, nous plongent dans un univers fantastique et un imaginaire sensoriel coloré, où douceur et brutalité se côtoient et s’entremêlent, où le temps est élargi.
Mademoiselle Martine a fait le choix de croiser ses mots avec une forme artistique visuelle laissant place à un autre imaginaire, créant ainsi une version agrandie et mutante d’elle-même.
Pour cette 1 ère série, c’est l’artiste Chantal Caraman qui a illustré les titres de manière lumineuse.
En acte d’engagement
Les gains générés par les huit titres (Le temps du féminin, Elodie, Orpheline, Le passage, La cérémonie, Ton cœur, Nuit noire, Le sortilège du lièvre) seront reversés à des associations à but non lucratif pour soutenir leurs actions tournées vers les femmes, le droit de disposer de sa vie, le respect des droits humains, la protection animale.
Engagez-vous en achetant les titres sur bandcamp. Merci !
Textes, compositions, voix, arrangements : Mademoiselle Martine
Co-composition La rupture : Alexandre Hetzel
Composition Le passage : Antoine Lahay
Mixage, réalisation : Mademoiselle Martine et Jissé
Merci à Alex, Agnès, Ander, Angela, Arnaud, Camille, Chantal, Claire, Denise, Dominique, Eva, Fabienne, Jissé, Laura, Lila, Lior, Lisa, Marie, Mathieu, Michel, Noémie, Nico, Patrick, Roberto, Stéphane, Stuart, Thomas, Viviane, Yann, Yvo