Ma ligne de vie
J’humecte bien mes lèvres de l’air ensorcelé
C’est ma ligne de vie que j’écris pas à pas.
Que le temps passe vite
Mon dieu qu’il est passé
Le sol s’est chargé d’ombres
De brumes argentées.
De Chemins oubliés
En secrètes prairies
Ravins vertigineux
Autant d’arbres fleuris
Je compose des chants,
Des papillons de chant
Qui naissent de ma vie
qui naissent de mon sang
Le soleil dans ma main
La lune pour jardin
Avec la voix du vent
Pour calmer mon chagrin
Dans la steppe maudite,
Et sous le poids des ans
Nos mères pleureront
En oracles puissants
Et sous un ciel de plomb
Un chaos de rochers
Vient percuter leur plainte
Leurs âmes écorchées
A vous je peux le dire
Il n’y a qu’une seule issue
Le combat est tendu
La bataille est tissée
Et quand mes veines de marbre rouge
Eclatent au plein soleil
Quand le bois sombre de tes yeux
Se brule à la lumière,
J’hume l’air coléreux
J’entends le bruit, les voix qui montent
Une pierre figée dans ma peau.
J’y songe et puis j’oublie
Et puis je pense à toi
Among the fairy tales
Among the yellow trees
Ton cœur est en acier
Etincelle docile
Carmin bariolé
Je me méfie de toi
Dans tes yeux noirs brillants
Des pierres rouges volcan
Rousses brasier ardent
Des pierres de velours blanc
Dans tes yeux pas à pas
Du ciel amer coupé
Nos cœurs enveloppés
En amours escarpés
Alors sur mes deux joues
Roulent en perles fines
Des larmes infinies
Des larmes du temps de pluie
Je regarde la mer
Et puis je pose là
Mes lèvres sur ton front.
Et puis Je vague à l’âme
Dans l’air ensorcelé qui ruisselle sur de moi
Et puis Je tourne en rond
Et puis Je tourne en rond
Et puis Je tourne en rond